En ce moment, je lis La légende de nos pères, du journaliste-écrivain Sorj Chalandon. Où j'ai rencontré un homologue de papier : "J'ai dit que je n'avais pas beaucoup de choix. Que l'écriture d'une biographie était une rencontre. Un échange. On me prêtait une vie et moi j'offrais des mots. Il fallait aussi que quelque chose se passe. Ce n'était pas de l'amitié, mais une émotion entre la cordialité et la confiance. Des secrets sortis de leur boîte, qu'il faudrait que j'apprenne à détenir aussi. J'ai expliqué que je n'étais ni psychologue ni confesseur, que je mettais simplement mon ancienne pratique de journaliste au service d'une vie privée ", dit le héros.
Le portrait de cette profession encore méconnue est fidèle, traversé d'une grande émotion et d'authentiques interrogations sur la recherche de la vérité. Je vous le conseille, évidemment.
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